L’intrication quantique – l’expérience

Le phénomène d’intrication quantique, c’est-à-dire le fait que 2 particules puissent avoir un lien privilégié, avait été imaginé depuis les années 1930.

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L’expérience d’Aspect                          

Quand les statistiques défaillent          

Une application fonctionnelle                 


L’expérience d’Aspect

Einstein, Bohr, et bien d’autres physiciens présents sur la photo ci-dessous étaient à l’origine de la théorie de l’intrication quantique, théorie qui restait entièrement à démontrer car les instruments de l’époque ne permettaient pas de vérifier de telles idées…

Le congrès organisé par Solvay en 1927 réunit les meilleurs physiciens de l’époque : Einstein, Bohr, De Broglie, Schrödinger, Planck, Marie Curie...

Des années et des décennies s’écoulèrent, jusqu’en 1983…

La technologie ayant largement évolué, un physicien, M. Alain Aspect,  prépara à Paris une expérience décisive pour mettre en évidence l’intrication quantique. Cette expérience était un véritable tour de force, car malgré les progrès de la science, elle restait d’une complexité inouïe à mettre en œuvre.

Voici en quelques mots à quoi ressemblait cette expérience :

Dans un laboratoire, un atome unique a été isolé. Une décharge d’énergie laser est envoyée sur cet atome, qui réagit vivement en émettant  2 photons qui filent à la vitesse de la lumière dans deux directions diamétralement opposées. La chose était prévue, et  deux appareils sophistiqués attendent de pied ferme chacun de ces 2 photons, en vue de les analyser

Un analyseur capable de mesurer la valeur de spin des particules telle que des électrons ou des photons

Ces deux photons, émis exactement en même temps par un seul atome, se trouvent dans le fameux état intriqué et sont donc des jumeaux quantiques.

Chacun de ces photons est caractérisé par une valeur appelée spin, qui peut prendre comme valeur 1 ou -1.  Pour imager la chose, c’est comme si un photon pouvait s’habiller en noir ou en blanc.

Le spin étant réputé parfaitement aléatoire et imprévisible, il était donc statistiquement possible qu’un des deux photons émis par l’atome-mère  soit habillé en noir, pendant que son jumeau serait habillé en blanc.  Une chance sur  deux…

Un technicien en combinaison étanche effectue des analyses en atmosphère contrôlée

Et c’est exactement ce qui n’arriva pas.


Quand les statistiques défaillent

Analyse après analyse, systématiquement, quand l’un des photons-jumeaux était habillé de noir, l’autre était également habillé en noir. Idem pour le blanc… Devant les chercheurs médusés, les statistiques vacillaient.

Un chercheur étudie des listes interminables d’informations, prémices des extraordinaires conclusions liées à l’intrication quantique

L’expérience fut poussée à ses limites, recommencée autant de fois que nécessaire, et finalement,  l’extraordinaire conclusion tomba : «Quelque soit la distance qui sépare deux particules intriquées, elles interagissent instantanément l’une sur l’autre »

Bon, avouons que présenté comme ça…  Et pourtant, cette conclusion a juste mis à l’envers la tête des physiciens du monde entier ! Et franchement, il y avait de quoi, car tout est dans la signification des mots…

Des conséquences impressionnantes !

Revenons donc aux mots…

Par le terme « interagir », il faut comprendre « communiquer». Ainsi, nos photons-jumeaux communiquent entre eux… Ça n’a l’air de rien comme ça, mais imaginez quand même que ces particules si infiniment minuscules, à l’extrême limite de la matière (les physiciens ne sont pas encore sûrs que c’en soit…) s’échangent au moins une information !

une énorme parabole radar, permettant de recevoir et communiquer des informations à l’échelle du système solaire

Alors que certains pensent encore que la capacité de communication est  exclusivement réservée à l’homme et à son cerveau, ce phénomène ramène à un peu d’humilité…

Sur le plan pratique, nos 2 photons-jumeaux étant intriqués, connaître le spin d’un de ces photons (donc la couleur de son costume), c’est connaître immédiatement la couleur du costume de son jumeau.

Ça vous paraît un peu juste pour déboucher le champagne ?  Alors continuons…

Quand nous lisons  « quelque soit la distance qui les sépare », nous imaginons nos deux photons-jumeaux près ou loin l’un de l’autre. Mais pour les physiciens, ce « quelque soit »  signifie que cette distance peut être de l’ordre de quelques dixièmes de millimètres  ou de plusieurs milliards de kilomètres !

Ceci signifie que si l’un de nos jumeaux intriqués était sur Terre, et l’autre sur la planète Pluton, aux confins de notre système solaire,  ils pourraient malgré tout échanger des informations.

La Terre en premier plan, et au loin, la planète Pluton naviguant aux confins du système solaire

Informations qui pourraient être la température, par exemple… Si le spin du photon sur Pluton est affecté par la température qu’il fait là-bas, l’autre resté sur Terre le sera aussi, et les physiciens pourraient avoir accès à la météo de Pluton.

Voilà qui est déjà un peu mieux, non ?  Mais ce n’est pas fini…

Pour nous, « instantanément » signifie vraiment très vite, et ce n’est déjà pas si mal. Mais en langage de physicien, « instantanément » signifie que la vitesse de la lumière, qui  est quand même actuellement chronométrée à 300 000 kilomètres par seconde ( 7 fois le tour de la Terre en moins d’une seconde…) et qui est (était) considérée comme une limite de vitesse absolue, vient de prendre une sacrée claque !  Larguée… Défaite à plate couture… Aux fraises, quoi… !

Pour bien se représenter les choses, il y a à peu près la même différence entre « l’instantanément » des photons intriqués et la vitesse de la lumière,  qu’il peut y en avoir entre une balle de fusil  et un escargot !

une illustration de la différence fondamentale entre la vitesse de la communication quantique et la vitesse de la lumière

En vérité, la seule chose qui puisse filer aussi vite que cet « instantanément-là », c’est notre pensée.  Et vous verrez que tout comme les photons intriqués, elles en font des choses, ces pensées !

Liens neutralisations

Et enfin, une dernière surprise : le « comment » de la communication de ces particules est pour le moment un mystère absolu pour les physiciens…

Mais l’enseignement spirite, décidément trop peu considéré par la Science officielle, a fourni des informations sur la nature de cette communication, et les a même pas mal détaillées !  Cette communication provient des ondulations de l’éther, ce milieu immatériel déjà décrit par les grecs et les romains plusieurs siècles avant notre ère, et qui posa quelques soucis à Einstein.

Pour ceux qui seraient intéressés, eh bien il me faudra me laisser le temps de regrouper et mettre en forme ces  informations, car il y en a beaucoup !


Une application fonctionnelle

Trouver des applications potentielles à  l’intrication quantique et aux vertigineuses possibilités d’une communication instantanée n’est pas un souci : les scientifiques ont des rêves plein leurs cartons.

Mais maîtriser techniquement le phénomène, voilà leur vrai défi. Hors, l’intrication quantique n’a pas attendu sa découverte par la Science pour se mettre à exister, et il est donc vraisemblable qu’elle servait « à quelque chose » !…

Eh bien, toutes les disciplines qui se servent de l’action à distance, la Géobiologie, le Magnétisme, le Reiki, le Spiritisme,  sont des applications fonctionnelles de l’intrication quantique, connues et accessibles depuis des temps immémoriaux… Et des milliers de personnes se servent de ce phénomène tous les jours, et le plus naturellement du monde.

Alors vous savez quoi ?  Je crois que scientifiques et géobiologues auraient bien des choses à se dire…

2 réponses sur “L’intrication quantique – l’expérience”

  1. L’intrication, prouve que la distance dans le monde quantique n’existe pas, donc la vitesse de la lumiére ni est pas soumise. Le déplacement quantique est la preuve qu’il sera possible de traversé notre galaxie instantanément, est donc de se demandé si nous n’a vont jamais étais visité. Les lois physique qui nous entour ne peuvent elles aussi s’intriqué , de plus il serait intéressant de pensée que nous avons notre double dans l’espace et cela serait indispensable pour accepté la dualité des monde.

    1. Bonjour Moi,

      Merci de votre intérêt pour ma fort modeste intervention. Je ne suis pas physicien, et je ne peux donc pas vous répondre selon mes propres connaissances, mais néanmoins, voici quelque communications obtenues par certains médiums à ce sujet, et qui pourraient peut-être vous éclairer ?

      Effectivement, pour les Esprits, la distance n’existe pas, et ils peuvent se transporter d’un point à un autre de l’Univers par la simple pensée quand leur avancement le leur permet. Et il est vrai que notre propre pensée peut faire sans problème l’aller retour Terre-Soleil-Terre en quelques secondes, quand la lumière mettrait sur le papier environ 16 minutes pour faire le même voyage. Et je sais, pour le vivre tous les jours, que pour les Esprits, la pensée est leur royaume !

      Voici également ce qu’ils disent de la vitesse de la lumière :  » Q: La lumière met elle 8 minutes pour venir du soleil ? R : Quand la lumière franchit l’air, vous pouvez, par à peu près, vous rendre compte. Mais quand elle franchit les éthers, que pouvez-vous en savoir ? réf : Jeanne Laval, question 291  »
      Et plus loin : « …vous ne mesurez la vitesse de la lumière qu’au voisinage d’une planète aux fluides lourds (la Terre), mais dans l’Espace, que pouvez-vous en savoir ?  »

      Voici également un message reçu d’un ami médium, que j’avais questionné sur l’intrication quantique :
      « Pour répondre à ta question sur l’intrication quantique : bien sûr qu’il y a des liaisons qui vont plus vite (et même beaucoup plus vite) que la vitesse de la lumière, comme tu le dis. Pouvons-nous dire que ces particules sont jumelles ? Oui, pour une meilleure compréhension, quand elles sont deux… Mais quand elles sont des milliers à se comporter exactement de la même façon, vous n’avez pas de mots pour l’instant. Les Lois qui régissent l’univers ne sont pas toutes découvertes, et heureusement pouvons-nous dire, au vu de certaines personnes mal intentionnées qui peuplent la Terre. Il n’empêche que cette découverte, de longue date à l’échelle humaine, est à la base de beaucoup d’applications que vous utilisez, mais qui ne sont pas ou mal expliquées.
      Il n’y a d’ailleurs pas que les humains qui l’utilisent, la nature également (NDR : certains scientifiques ont établi que les arbres communiquaient entre eux), et tous les systèmes qui nous entourent.
      Pour revenir rapidement sur ces particules jumelles, elles ne le sont pas complètement (jumelles), comme toutes choses qui existent, mais c’est un petit détail qui pourra être expliqué dans d’autres temps (vies) ; pour l’instant, il faut se cantonner à ce mot qui est très parlant.
      La physique quantique a un long chemin devant elle, mais elle sera récompensée par des découvertes qui nous rapprocheront, vous et nous.
      Nos explications sont volontairement vagues parce que nous ne sommes pas autorisés à dévoiler votre futur, ce qui pourrait finalement avoir un impact par la suite »

      Ce qui précède répond en partie à la seconde moitié de votre message : nos lois physiques ne sont qu’un cas particulier des Lois de l’univers, et ne peuvent donc qu’être soumises à l’intrication. Quant à notre double dans l’espace, je ne peux pas être très affirmatif, mais je n’y crois guère ; cela ne trouve aucun écho dans les nombreuses lectures que j’ai pu faire, et cela semble corroboré par la phrase : « Pour revenir rapidement sur ces particules jumelles, elles ne le sont pas complètement, comme toutes choses qui existent, mais c’est un petit détail qui pourra être expliqué dans d’autres temps (vies) » Les scientifiques nous disent qu’il n’existe pas 2 flocons de neige identiques, chose qui paraît incroyable quand on songe aux myriades de quintilliards de flocons existants sur Terre, mais qui s’éclaire quelque peu avec la notion qui précède. Ainsi, si 2 infimes particules ne peuvent être identiques (jumelles), il y a fort peu de chance pour que nous, du fait de notre « complexité » due à notre évolution, puissions avoir un double quelque part ; en tout cas, c’est ce que je pense…

      Quant à la dualité des mondes, je ne connais pas cette notion, et le peu que j’en ai lu sur internet ne me permet pas de m’en faire une idée très nette. Si vous pouviez développer un peu le sujet…

      Bien cordialement,
      Roland

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