Le phénomène d’intrication quantique, c’est-à-dire le fait que 2 particules puissent avoir un lien privilégié, avait été imaginé depuis les années 1930.
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Quand les statistiques défaillent
L’expérience d’Aspect
Einstein, Bohr, et bien d’autres physiciens présents sur la photo ci-dessous étaient à l’origine de la théorie de l’intrication quantique, théorie qui restait entièrement à démontrer car les instruments de l’époque ne permettaient pas de vérifier de telles idées…
Des années et des décennies s’écoulèrent, jusqu’en 1983…
La technologie ayant largement évolué, un physicien, M. Alain Aspect, prépara à Paris une expérience décisive pour mettre en évidence l’intrication quantique. Cette expérience était un véritable tour de force, car malgré les progrès de la science, elle restait d’une complexité inouïe à mettre en œuvre.
Voici en quelques mots à quoi ressemblait cette expérience :
Dans un laboratoire, un atome unique a été isolé. Une décharge d’énergie laser est envoyée sur cet atome, qui réagit vivement en émettant 2 photons qui filent à la vitesse de la lumière dans deux directions diamétralement opposées. La chose était prévue, et deux appareils sophistiqués attendent de pied ferme chacun de ces 2 photons, en vue de les analyser
Ces deux photons, émis exactement en même temps par un seul atome, se trouvent dans le fameux état intriqué et sont donc des jumeaux quantiques.
Chacun de ces photons est caractérisé par une valeur appelée spin, qui peut prendre comme valeur 1 ou -1. Pour imager la chose, c’est comme si un photon pouvait s’habiller en noir ou en blanc.
Le spin étant réputé parfaitement aléatoire et imprévisible, il était donc statistiquement possible qu’un des deux photons émis par l’atome-mère soit habillé en noir, pendant que son jumeau serait habillé en blanc. Une chance sur deux…
Et c’est exactement ce qui n’arriva pas.
Quand les statistiques défaillent
Analyse après analyse, systématiquement, quand l’un des photons-jumeaux était habillé de noir, l’autre était également habillé en noir. Idem pour le blanc… Devant les chercheurs médusés, les statistiques vacillaient.
L’expérience fut poussée à ses limites, recommencée autant de fois que nécessaire, et finalement, l’extraordinaire conclusion tomba : «Quelque soit la distance qui sépare deux particules intriquées, elles interagissent instantanément l’une sur l’autre »
Bon, avouons que présenté comme ça… Et pourtant, cette conclusion a juste mis à l’envers la tête des physiciens du monde entier ! Et franchement, il y avait de quoi, car tout est dans la signification des mots…
Des conséquences impressionnantes !
Revenons donc aux mots…
Par le terme « interagir », il faut comprendre « communiquer». Ainsi, nos photons-jumeaux communiquent entre eux… Ça n’a l’air de rien comme ça, mais imaginez quand même que ces particules si infiniment minuscules, à l’extrême limite de la matière (les physiciens ne sont pas encore sûrs que c’en soit…) s’échangent au moins une information !
Alors que certains pensent encore que la capacité de communication est exclusivement réservée à l’homme et à son cerveau, ce phénomène ramène à un peu d’humilité…
Sur le plan pratique, nos 2 photons-jumeaux étant intriqués, connaître le spin d’un de ces photons (donc la couleur de son costume), c’est connaître immédiatement la couleur du costume de son jumeau.
Ça vous paraît un peu juste pour déboucher le champagne ? Alors continuons…
Quand nous lisons « quelque soit la distance qui les sépare », nous imaginons nos deux photons-jumeaux près ou loin l’un de l’autre. Mais pour les physiciens, ce « quelque soit » signifie que cette distance peut être de l’ordre de quelques dixièmes de millimètres ou de plusieurs milliards de kilomètres !
Ceci signifie que si l’un de nos jumeaux intriqués était sur Terre, et l’autre sur la planète Pluton, aux confins de notre système solaire, ils pourraient malgré tout échanger des informations.
Informations qui pourraient être la température, par exemple… Si le spin du photon sur Pluton est affecté par la température qu’il fait là-bas, l’autre resté sur Terre le sera aussi, et les physiciens pourraient avoir accès à la météo de Pluton.
Voilà qui est déjà un peu mieux, non ? Mais ce n’est pas fini…
Pour nous, « instantanément » signifie vraiment très vite, et ce n’est déjà pas si mal. Mais en langage de physicien, « instantanément » signifie que la vitesse de la lumière, qui est quand même actuellement chronométrée à 300 000 kilomètres par seconde ( 7 fois le tour de la Terre en moins d’une seconde…) et qui est (était) considérée comme une limite de vitesse absolue, vient de prendre une sacrée claque ! Larguée… Défaite à plate couture… Aux fraises, quoi… !
Pour bien se représenter les choses, il y a à peu près la même différence entre « l’instantanément » des photons intriqués et la vitesse de la lumière, qu’il peut y en avoir entre une balle de fusil et un escargot !
En vérité, la seule chose qui puisse filer aussi vite que cet « instantanément-là », c’est notre pensée. Et vous verrez que tout comme les photons intriqués, elles en font des choses, ces pensées !
Liens neutralisations
Et enfin, une dernière surprise : le « comment » de la communication de ces particules est pour le moment un mystère absolu pour les physiciens…
Mais l’enseignement spirite, décidément trop peu considéré par la Science officielle, a fourni des informations sur la nature de cette communication, et les a même pas mal détaillées ! Cette communication provient des ondulations de l’éther, ce milieu immatériel déjà décrit par les grecs et les romains plusieurs siècles avant notre ère, et qui posa quelques soucis à Einstein.
Pour ceux qui seraient intéressés, eh bien il me faudra me laisser le temps de regrouper et mettre en forme ces informations, car il y en a beaucoup !
Une application fonctionnelle
Trouver des applications potentielles à l’intrication quantique et aux vertigineuses possibilités d’une communication instantanée n’est pas un souci : les scientifiques ont des rêves plein leurs cartons.
Mais maîtriser techniquement le phénomène, voilà leur vrai défi. Hors, l’intrication quantique n’a pas attendu sa découverte par la Science pour se mettre à exister, et il est donc vraisemblable qu’elle servait « à quelque chose » !…
Eh bien, toutes les disciplines qui se servent de l’action à distance, la Géobiologie, le Magnétisme, le Reiki, le Spiritisme, sont des applications fonctionnelles de l’intrication quantique, connues et accessibles depuis des temps immémoriaux… Et des milliers de personnes se servent de ce phénomène tous les jours, et le plus naturellement du monde.
Alors vous savez quoi ? Je crois que scientifiques et géobiologues auraient bien des choses à se dire…