Comment tout a commencé…

Quand tout commence par une lecture faite par le plus grand et le plus heureux des hasards, qui a vraiment sacrément bon dos…

Où tout débute par un problème de gravité

Savez-vous que la gravité est à ce jour encore inexpliquée ?  Malgré d’innombrables recherches, son mode d’interaction résiste aux investigations des scientifiques. En 1955, un horloger, M. Léon Raoul Hatem, eut l’intuition que la gravité n’était autre que du magnétisme.

Cette théorie, sérieusement argumentée, présentait des conséquences impressionnantes, et expliquait notamment les mouvements « parasites » de la lune observés par les astronomes, tels que la libration. Aussi, depuis 2 ans, je m’évertuais à chercher des informations scientifiques pour confirmer cette théorie, sans aucun succès…

Un jour de septembre 2010, mes yeux se posèrent sur quelques lignes dont la teneur si particulière me fit penser que je tenais peut-être (enfin !) une piste. Ces lignes étaient extraites d’un livre de Jeanne Laval, L’heure des Révélations, que j’achetais aussitôt.

Arrivé rapidement, le livre était bien loin de l’aspect scientifique que je lui avais imaginé… Cela ressemblait à un fourre tout ésotérique, et pour moi qui ne supportait pas ces conneries, c’était bien ma veine… Ayant d’emblée réglé le sort de ce livre dès que j’aurais retrouvé le passage recherché (poubelle !) j’attaquais sa lecture en grandes diagonales de 10 à 15 pages à la fois. Le livre n’alla pas à la poubelle, il allait même changer ma vie.

Un petit détour par ma mémoire

Ma mémoire ressemble à un immense meuble à tiroirs. Chaque tiroir abrite une information, une idée, une question, une observation. Parfois, le contenu d’un tiroir migre dans un autre plus approprié. Ça, j’aime bien, car c’est le signe que des informations viennent de se recouper, ou de se simplifier.

Le contenu de ces tiroirs m’est toujours apparu comme les pièces d’un puzzle, que je rêvais bien entendu d’assembler : les civilisations disparues, la radiesthésie, les lignes de Nazca, la supraconductivité, la rotation des électrons durant des millénaires, l’énergie libre… Pour un curieux comme moi, il y avait de quoi faire.

Mais chaque tentative de construction de ce puzzle me voyait buter sur des océans de conjectures. Je m’y perdais, renonçais, réessayais plus tard… En vain. Le temps passant, le nombre de pièces augmentant, essais après essais tous aussi infructueux les uns que les autres, mon espoir de reconstituer ce puzzle s’amenuisa et disparut… presque.  Restait une petite lueur d’espoir à laquelle je m’accrochais :  celle d’un hasard, qui, un jour, peut-être…  Bien mince, n’est-ce pas ?

Où l’inconcevable m’attendait tranquillement…

Au cours de ma lecture erratique, mes yeux lurent quelques lignes sur le suicide. Il y était EXPLIQUÉ (!) que le suicidé ressentait les affres de son geste après sa mort.  Impensable ! Et pour en rajouter encore à l’énormité, il était également dit que ce suicidé sentait les vers manger son corps. Et puis quoi encore ??… Ce livre prenait-il les gens pour des abrutis ?

Pourtant, un très ancien tiroir de ma mémoire s’ouvrit…  Je devais avoir 6 ou 7 ans ; à la récréation, un gamin de mon âge était arrivé en trombe pour me déclarer tout de go : « Les gens qui se suicident, eh ben, y sentent les vers qui les bouffent !… ». Et le gamin avait disparu aussi vite qu’il était arrivé, me laissant avec des yeux grands comme des soucoupes, et l’impression d’avoir eu à faire à un débile fini.  Fin de l’histoire.
Mais là, ce livre…  Bizarre coïncidence, quand même !

J’oubliais l’incident et ma lecture reprit son cours, quand 20 pages plus loin, le fait se reproduisit avec un passage sur… les fantômes !  Cette nouvelle coïncidence m’arrêta net. Comment ce foutu livre, bâti sur des boniments ésotériques, pouvait-il donner des EXPLICATIONS à des sujets pour lesquels j’avais fini par admettre qu’il n’y en aurait jamais ?

A la fin de la lecture, le passage souhaité avait été retrouvé. Mais par dessus tout, une quantité impressionnante de sujets très divers avaient reçu elles aussi des « explications ». Cela concernait : notre monde, les origines des espèces végétales et animales, le but de notre présence sur terre, le magnétisme,  la vie, la conscience, l’inné, l’acquis, la bonté, l’amour, la haine, la mort, le suicide, les expériences de mort imminente, les civilisations disparues, la physique, la chimie, l’astronomie, les médiums, la religion, l’évolution, la loi de cause à effet, Jeanne d’Arc, Jésus, l’Univers…

Toutes nos connaissances actuelles étaient liées entre elles en une suite logique, avec une cohérence parfaite, sans heurt, sans supposition, sans théorie hypothétique et hasardeuse ! Incroyable !!!

J’étais littéralement abasourdi. Par quel improbable prodige une telle histoire pouvait-elle bien exister ?

Un point coinçait fort toutefois, car toute cette impressionnante logique ne tenait qu’à condition d’admettre ce que ce livre prétendait à longueur de pages : que notre âme était immortelle ! La pilule était dure à avaler. De formation scientifique, athée, non baptisé, issu d’une famille laïque, rien ne me préparait à accepter une telle idée.

Cependant, j’étais fasciné.  Techniquement, juste sous mes yeux, s’ébauchait une représentation de l’univers absolument complète, infiniment enthousiasmante par sa simplicité, et dépassant de très loin tout ce que mon esprit pourtant assez imaginatif avait pu concevoir jusque-là. En quelques pages, les pièces de mon puzzle si longtemps et si vainement recherché avaient commencé à s’assembler de façon rationnelle. Indiscutablement, quelque chose fournissait des réponses cohérentes…

Et la clé était donc que notre âme était immortelle ? Malgré tout ce que cette notion résolvait, malgré la cohérence impressionnante qui en découlait, cette information-là était trop importante pour pouvoir entrer sans discussion dans un de mes tiroirs.  Je devais vérifier ça !

Vérifications !

S’il y avait une chance que cette assertion soit vraie, je finirais bien par en trouver quelque trace… Tiraillé entre la stupidité de cette recherche et le besoin d’en avoir le cœur net,  je tapai résolument sur mon clavier : « âme immortelle »

Je m’étais attendu à batailler ferme pour trouver quelque infime information. La requête me proposa instantanément des milliers de résultats. J’eus l’impression de basculer dans un puits sans fond. Incrédule, j’ouvris une page, une autre, une autre encore… un déluge d’informations m’assaillait et je croulai rapidement sous une avalanche de notions strictement inconnues.

Mais si cette information devait se révéler exacte, elle était tout simplement d’une importance extraordinaire, et même capitale !  Je me résolus donc à lister, classer et vérifier TOUTES les informations qui me parvenaient sur le sujet. Où bien il y aurait un « parce que » indiscutable à chaque « pourquoi », où bien tout ceci ne vaudrait rien.

Le décodage et l’analyse des informations me prirent 3 années complètes. Des centaines de sites furent consultés, leurs informations comparées, croisées, recroisées, et validées autant qu’il était dans mes possibilités. Des dizaines d’ouvrages furent commandés, lus, disséqués (1). Les témoignages furent soupesés, jaugés, évalués. Ceux sujets à caution furent rejetés sans ménagement.

Doucement, les informations s’assemblèrent pour former des présomptions, qui finirent elles-mêmes par ébaucher une trame. Au fil des lectures, la trame se resserrait, les ombres s’éclairaient, mes erreurs d’interprétation se résolvaient. La cohérence de l’ensemble émergeait inexorablement, chaque jour un peu plus nette, un peu plus précise. Dans le même temps, ma vision du monde s’agrandissait au-delà de tout ce que j’avais pu imaginer.

(1) parmi les auteurs : Platon, Socrate, Charles Richet (Prix Nobel de Physiologie), William Crookes (découvreur du Thallium), Victor Hugo, Léon Denis, Allan Kardec, Jean Jacques Charbonnier (médecin anesthésiste) pour ne citer qu’eux…

L’enseignement spirite

Je découvris que cette connaissance avait un nom : l’enseignement Spirite, dont l’un des acteurs incontournable fut un lyonnais, Hippolyte Léon Denizard Rivail, plus connu sous le nom d’Allan Kardec.

Il avait écouté, cherché, et observé, rassemblé, et classé très précisément les arcanes de cet enseignement. Ses livres font aujourd’hui référence au niveau mondial.

   

Que dit cet enseignement ?

– Il dit que notre âme est immortelle et que notre vie sur terre a un sens : nous sommes ici pour devenir meilleurs et évoluer. Qu’à quelques exceptions près, nous sommes des êtres justement fort peu évolués, et j’ajoute qu’à voir l’horreur que nous semons sur ce monde, cela devrait nous sauter aux yeux.

– Il dit que l’entraide est l’une des Lois fondamentales que nous devrions suivre, et je pense qu’au vu de la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous n’avons que trop attendu et nous ferions peut-être bien de nous y mettre sans tarder.

– Il dit que la mort n’est qu’un passage d’un état à un autre, que nous avons tous derrière nous de très nombreuses vies, et que nous parviendrons tous, à force d’efforts et d’autres vies sur Terre, à une sagesse qui nous permettra de ne plus avoir à revenir ici-bas. Que c’est par la sagesse que s’achèvera notre parcours sur Terre, et que nous continuerons à évoluer dans d’autres mondes.

– Il dit que d’autres formes de Vies existent partout dans l’Univers, y compris sur notre Terre, et que nos sens trop limités ne nous permettent pas, sauf exceptions, de les voir.

Mais avant tout, cet enseignement nous ouvre les portes des explications concernant notre vie sur terre, des erreurs que nous commettons, et de la voie que nous devrions adopter pour nous sortir au plus vite de ce bourbier infernal dans lequel nous sommes empêtrés.

« …Naître, mourir, renaître encore, et progresser sans cesse : telle est la Loi !… »

Voilà. Vous savez presque tout…

Ma recherche sur la gravité m’avait amené au Spiritisme. Ma curiosité me fit chercher le rapport entre l’Esprit et la Radiesthésie, et la Radiesthésie m’amena tout droit à sa grande sœur, la Géobiologie.

Et la Géobiologie, enfin, science pratique s’il en est, me permit de me confronter  objectivement à toutes ces notions. Avec beaucoup de persévérance, des bébés retrouvèrent le sommeil et leurs parents le sourire, des personnes purent se détendre dans leurs maisons devenues enfin paisibles,  tandis que  des animaux sortaient de leurs peurs ou de leur prostration.

    

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