La réincarnation

La réincarnation est une réalité inconnue à la plupart d’entre nous. Pourtant certaines personnes présentent parfois des souvenirs très particuliers…

Pourtant la réincarnation a laissé des traces en nous-mêmes, mais qui échappent à notre perception pour au moins 2 raisons : la première, parce que nous ne savons pas quoi regarder, et la deuxième, parce que l’incarnation étend le voile de l’oubli sur nos vies passées. Pourquoi un tel voile ? Vous allez voir qu’il y a une très bonne raison à ça…

Cette page ne prétend pas prouver à elle seule ce que vous allez y découvrir. Mais les suites qui en découlent éclairent et relient entre eux des faits classés un peu rapidement au rayon légendes et superstitions. Chaque article de la rubrique « Phénomènes paranormaux » de la page d’accueil est un élément du puzzle…

Accès direct aux chapitres :

L’évolution                                                

Le mécanisme de la réincarnation        

Jusqu’à quand ?                                        


L’évolution

«  Il y avait parmi les Pharisiens un homme nommé Nicodème, un des principaux parmi les Juifs.  Il vint de nuit trouver Jésus, et lui dit:  « Maître, nous savons que vous êtes venu de la part de Dieu, car personne ne saurait faire les miracles que vous faites  si Dieu n’est pas avec lui. Mais vous dites que s’il ne naît de nouveau, nul ne peut voir le royaume de Dieu. Comment cela se peut-il faire? Comment un homme, quand il est déjà vieux, peut-il naître ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère, et naître de nouveau ? »

Jésus lui répondit: « Tu es docteur en Israël et tu ignores ces choses ? Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : il faut que vous naissiez de nouveau. Car ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va : ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit »

Indissociable des Esprits, l’incarnation est le fait, pour l’Esprit, de se lier à la matière, à la chair. L’Esprit n’a pas besoin de l’incarnation pour exister, mais il en a besoin pour évoluer.  Le but de cette évolution est d’acquérir une sagesse nous permettant de découvrir, comprendre et appliquer les Lois qui président à la vie, ce qui va se faire au travers de plusieurs centaines voire milliers d’existences. Depuis la nuit des temps, la connaissance de ces Lois nous a été transmise par des Esprits, via l’intermédiaire de médiums qui furent appelés « prophètes » en certaines périodes de l’Histoire.

       

Hors malgré cette aide céleste, suivre ces Lois ne coule pas forcément de source pour l’être humain, largement préoccupé de satisfaire en premier lieu les besoins de son égo, besoins qui s’ils sont par trop excessifs, feront son désespoir plus tard…

« L’Evolution est l’une des Lois Fondamentales. L’Esprit ressent le besoin d’évoluer, comme sur Terre, le corps ressent le besoin de manger. Si l’Esprit peut parfois y surseoir, il ne peut y échapper… »


Le mécanisme de la réincarnation

A son commencement, l’Esprit est à peine une infime lueur, une trace à la limite tout à fait inférieure de la conscience.  Rapidement, cette lueur va se lier à la matière pour l’animer, en une sorte de première incarnation.  S’ensuit alors une période immensément longue, qui se compte en milliers de siècles, où l’Esprit va traverser TOUS les règnes connus de la nature, depuis le minéral en passant par le végétal et l’animal, jusqu’à atteindre le stade humain.

Arrivé à ce stade, son libre arbitre étant enfin libre de s’exprimer, l’Esprit va alors évoluer alternativement entre 2 plans, le plan terrestre qui correspond à la vie que nous connaissons, et le plan astral, qui correspond à la mort que nous ne connaissons guère.

Sur le plan astral, dégagé de la matière, éclairé par des Esprits Supérieurs, l’Esprit comprendra avec beaucoup d’acuité le sens de son évolution, ainsi que les conséquences de ses actions terrestres, bonnes et moins bonnes. Il prend alors des décisions qui orienteront sa prochaine vie sur Terre, et va s’instruire des connaissances qui lui seront nécessaires dans cette prochaine vie, qui lui permettront de réparer, aider, ou expier, parfois…

 

De retour sur Terre, via sa naissance, l’Esprit va se retrouver seul face à lui-même,  et à des épreuves dont il ne saura plus qu’il les a lui-même choisies. Car l’incarnation va envelopper sa mémoire d’un oubli plus ou moins opaque. Le lien ci-dessous vous en dira plus sur cet oubli nécessaire et salutaire.

L’Esprit réagira donc face aux épreuves qui l’attendent avec ce qu’il aura acquis au plus profond de lui-même. En cela, la réincarnation est semblable à la progression d’un élève, où les différentes vies représentent les classes et les épreuves que l’Esprit doit franchir successivement. S’il échoue une épreuve, et ce sont là des choses qui arrivent, alors il la recommence autant de fois que nécessaire pour la réussir, et continue alors le cycle de son évolution.

« Naître, mourir, et renaitre sans cesse, telle est la Loi   –  Allan Kardec »

Si l’immense majorité des êtres humains ne se rappelle pas consciemment de leurs vies antérieures, cette ressouvenance existe pourtant chez tous, mais comme pour la médiumnité, de façon plus ou moins marquée…

Pendant son incarnation, et malgré son oubli, l’Esprit ne sera toutefois pas entièrement seul…  Il pourra compter sur un Ange Gardien qui va l’accompagner tout au long de sa vie. Cet Ange Gardien n’est autre que la petite voix qui parle dans notre tête, celle que nous nommons parfois la voix de la conscience… Je ne connais personne qui n’ait jamais entendu cette voix, mais bien peu d’entre nous savent ce qu’elle est vraiment.

Des amis vont s’incarner également pour pouvoir nous rencontrer aux moments adéquats, et ils nous soutiendrons en même temps qu’ils continuerons leur propre évolution. C’est ainsi qu’il arrive que, d’un seul  regard, nous puissions apprécier une personne que nous n’avons jamais vue… dans cette vie !

L’inverse est tout à fait vrai également, et les personnes avec qui nous étions en conflits plus ou moins violents vont également s’incarner dans notre environnement. Sans cela aucun chance de réparer le mal qu’lles nous ont fait ou que nous avons pu leur faire. Ceci est l’explication de ces personnes que nous n’avons jamais vues, et que nous exécrons instantanément.


Jusqu’à quand ?

Cette question revient souvent : jusqu’à quand,  jusqu’à quel point devons-nous évoluer, et où en sommes-nous de notre évolution ?

Nous autres, êtres humains, sortons tout juste de la bestialité. Pour nous en assurer, nous n’avons hélas qu’à  écouter les informations : pollution des rivières, de la mer, de la terre, de l’air, déforestation, extinction des espèces animales, courses effrénées au pouvoir, à l’argent, aux biens matériels, cupidité, asservissement des populations, meurtres…  Est-ce là l’indication d’une espèce aboutie et en paix avec elle-même ?

Mais dans ce paysage bien peu réjouissant, fleurissent quelques taches de couleurs et d’espoir : la bonté, la sagesse, l’entraide, l’écologie, l’espoir… Comparés aux Esprits Supérieurs, nous n’en sommes qu’à la pouponnière, et nous ne nous y comportons pas très bien.

Tous ces terrifiants aléas sont le prix à payer pour passer de l’inconscience à la conscience, de l’animalité à peine quittée à la connaissance. Si l’on devait prendre un instantané des êtres sur Terre, nous verrions que  certains cherchent ce chemin quand d’autres l’ont déjà trouvé, et quand d’autres encore n’ont pas même l’idée qu’il puisse exister.

La bonne nouvelle, c’est que dans la succession de nos évolutions, la Terre est la dernière planète sur laquelle nous nous débattons. Il y en eut d’autres avant où nous vécûmes, bien pires que celle-là… Lorsque nous serons sortis vainqueurs des épreuves de la sphère terrestre, nous quitterons l’horreur pour toujours et irons sur des mondes plus avancés qui seront nos écoles de demain pour continuer à évoluer, et ceci à l’infini…  « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père … »  L’heure des révélations, p 235  C’est ce vers quoi nous tendons tous, même si ça ne se voit pas toujours.

 

De tout ce qui précède, notons que vous aurez enfin trouvé la réponse au si difficile : « je n’ai pas demandé à venir au monde »  que nos enfants nous servent parfois lorsqu’ils sont en colère après nous, et qui nous laisse si décontenancés… Si, ils ont demandé, et ils ont précisément demandé à venir dans votre famille, pour que vous y soyez leurs parents !   Voyez à ce sujet le cas de James Leininger, au chapitre « Epilogue » :

    

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.