La disparition du savoir

La Géobiologie est une science très ancienne dont le savoir a été perdu, non par accident, mais par la destruction de ceux qui savaient…

Cette page est une hypothèse basée sur ce que j’ai pu lire et déduire de mes recherches. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais le déroulement des faits me semble cohérent. Si d’autres informations venaient apporter des éléments nouveaux, j’en tiendrai compte pour coller au plus près d’une possible vérité…

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Les prémices du déclin        

Premier acte : an 1307        

Deuxième acte : Galilée       

Dernier acte : la Science       


Les prémices du déclin

Nous sommes à la fin du 12ème siècle… Les églises étaient alors des lieux de soins particulièrement élaborés du point de vue  géobiologique, et pour ceux qui ont cette connaissance, les églises romanes du 12ème et 13ème siècle encore debout l’attestent sans l’ombre d’un doute. Les bâtisseurs de ces édifices, dont faisaient partie les Templiers, culminaient alors au sommet de leur art. Leurs connaissances en terme de Géobiologie surpassaient de très loin ce que nous savons aujourd’hui.

 

L’Ordre des Templiers… En 1300, cet ordre n’avait que faire de l’Église romaine, dont il considérait, non sans quelques raisons, qu’elle s’était très largement éloignée de ses fondements.  « L’arrogance » des Templiers face à l’Église passait très mal auprès de cette dernière. En Albi notamment, les Templiers éduquaient la population, soignaient, aidaient, et les prêtres voyaient leur influence très diminuée.

Ceci ne plaisait ni à l’Église, en tout premier lieu, ni au Roi de France Philippe le Bel, qui craignaient cette puissance qu’ils considéraient comme un danger inquiétant. Les Templiers passaient pour avoir des connaissances immenses, une puissance colossale, et le bruit courait qu’ils disposaient d’une formidable fortune…

L’Église et le roi décidèrent que cette situation devait cesser. Le déclin des Templiers et de leur savoir allait être brutal.

 


Premier acte : an 1307

En une seule journée, la quasi-totalité des Templiers furent arrêtés et mis entre les mains de la terrifiante Inquisition, inquisition qui ne fit pas le détail…  En déclarant tous les Templiers hérétiques, elle entreprit de les faire disparaître. En ce temps-là, les bûchers éclairaient la France.

Le coup d’arrêt fut terrible, et l’antique savoir dissimulé par ceux qui le détenaient encore.  Faire valoir de telles connaissances était devenu extrêmement dangereux. Les indispensables sourciers, et les inestimables alchimistes (les pharmaciens d’alors), furent peut-être parmi les rares détenteurs à ne pas (trop) avoir à se cacher.

Les « sorciers » qui n’étaient autres que les détenteurs d’une partie de ce savoir, payèrent quant à eux le prix fort. L’Inquisition carbonisait méthodiquement, et à tour de bras.

C’est ainsi qu’une chape de plomb s’abattit sur l’avenir de la France, chape qui perdura plusieurs siècles. Période sombre qui allait mener ni plus ni moins à la quasi-disparition de ce savoir immémorial que représentait la Géobiologie appliquée aux édifices, aux symboles, aux Esprits, et aux soins des personnes.
Ceci allait mener à bien des errements dont nous ne sommes pas encore sortis…

Mais le calvaire du savoir n’était pas encore terminé, car un autre acte attendait son heure. Il attendit 300 ans…


Deuxième acte : Galilée

300 ans plus tard donc,  en 1623, Galilée tournait sa lunette astronomique vers les étoiles.

Son but : observer, bien sûr, mais pour la première fois,  se servir d’une lunette comme d’un instrument de mesure. Ce fut le succès que l’on sait, qui lui permit de confirmer ce que d’autres avant lui avaient déjà observé : la Terre n’était pas le centre de l’Univers…

Dans le combat qui opposa Galilée à l’Église, l’observation visuelle avait pris le pas sur la spiritualité, du moins sur ce qu’il en restait dans l’Église. Et pour ce qu’il restait du savoir, le coup de grâce allait arriver par les défenseurs de la vérité eux-mêmes…


Dernier acte : La Science

Ce troisième acte, lui, ne tarda pas à arriver. Il ne fallut en effet pas attendre très longtemps pour que d’autres savants  finissent par prouver  que Galilée avait eu raison.

En 1687, Isaac Newton, philosophe, mathématicien, physicien, alchimiste, astronome et théologien, publiait son œuvre  Philosophiæ Naturalis Principia Mathematica  (Principes mathématiques de la philosophie naturelle) dans lequel il décrivait les bases de  ses calculs de la gravité, appelée à l’époque « Attraction Universelle ».

Pour la première fois, des calculs confirmaient mathématiquement la position centrale du soleil, ils sont d’ailleurs la base de toute l’astronomie moderne. La preuve était donc faite : la Terre tournait autour du soleil !

Et cela fit toute la différence. Il venait donc d’être prouvé par les savants de l’époque, si souvent mis à mal par les dogmes cléricaux, que l’Église s’était donc au moins fourvoyée sur un point.  Ses prétendues bases n’étaient donc pas divines, et dès lors, il apparut aux scientifiques que la seule vraie Science était la Science de l’observation. Et un corollaire aux funestes conséquences en résulta :  « … donc ce qui ne se voit pas n’existe pas… ».

Conclusion logique, mais fâcheuse,  car l’existence de plans supérieurs venait d’être reléguée au rang de mystification, et pour dire les choses autrement, le bébé venait de partir avec l’eau du bain.

La toute-puissance de l’Eglise venait de prendre une sacrée volée du plombs, et probablement, le lent déclin de la religion s’amorça à ce moment-là.

Dans le même temps, les restes de l’antique savoir furent balayés sous le tapis par ces nouveaux scientifiques. Le temps produisit ses effets, et les siècles qui continuaient leur lente progression finirent d’effacer les traces des antiques connaissances des mémoires, reléguant au rang de fables et de légendes  la compréhension du monde, les Invisibles qui nous côtoient, et le sens de  la Vie.

La Science ayant balayé le ciel de toute trace de spiritualité, plus rien ne retenait vraiment les hommes, qui asservirent la nature et la pillèrent sans retenue. L’oubli submergeant l’expérience, ils construisirent leurs maisons n’importe où, et n’importe comment.  Les conséquences profondes allaient tarder à se faire sentir, mais nous en mesurons aujourd’hui les terribles effets…

Une réponse sur “La disparition du savoir”

  1.  » Qui sait qu’il ne saura jamais que très peu de ce qu’il devrait savoir pour être à juste titre qualifié  d’homme de « science » ou de « sachant » sait l’essentiel de ce qu’il lui est indispensable de savoir … et restera donc modeste, ce qui est la première vertu d’un vrai « savant » soucieux de mettre la dernière version de son savoir au service de la collectivité ».

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