James Leininger

Le cas de James Leininger est un cas rare, le plus documenté auquel nous ayons accès, et qui à lui tout seul prouve la réincarnation

De tels cas, tout comme les médiums, sont des phares dans notre nuit, et qui de loin en loin, nous donnent une direction. Libre à nous de la suivre ou non.

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Des cauchemars                         

Visite aux armées                        

Epilogue                                      


Des cauchemars

James Leininger a vu le jour aux Etats Unis le 10 avril 1998, et à l’heure où j’écris ces lignes, il a donc 19 ans.

Depuis tout bébé, les nuits de James sont extrêmement agitées, et rien ne peut le calmer. Ce sont des choses qui arrivent… Mais à deux ans, James commence à parler, et ses parents découvrent que ces nuits si agitées sont le fait de cauchemars, et en vérité, d’un seul cauchemar récurrent : James rêve d’un avion en feu qui tombe, dont le pilote ne peut sortir.

Les années passent et le cauchemar perdure. James dessine à présent, et ses dessins ne sont que scènes de combats aériens, avions en flammes, balles traversant le ciel, explosions, hommes suspendus à leur parachutes…

Détail curieux, James signe ses dessins : James 3rd, c’est-à-dire James le troisième du nom. Curieux et inexplicable, car James est le premier à porter ce prénom dans sa famille…

Pour James, ce sera direction le psychiatre. Qui va s’apercevoir petit à petit que ce qu’il entend est loin d’être une simple histoire d’imagination enfantine. Car au fil du temps, « l’histoire » de James ne fait que s’étoffer de détails, de noms, de dates, le tout dans une apparente cohérence pour le moins stupéfiante.

 

C’est ainsi que James prétend avoir été un pilote de chasse américain pendant la seconde guerre mondiale. Il dit avoir fait partie de l’équipage d’un porte avion américain croisant dans l’océan Pacifique au large des îles japonaises. Il aurait décollé pour une nième mission avec une escadrille de 20 avions « Corsairs », et il serait le seul à ne pas être rentré, abattu par un chasseur Japonais « Zéro »…

L’avion de chasse américain « Corsair », l’un des plus puissants de l’époque
L’avion de chasse japonais Mitsubishi « Zéro », extrêmement maniable

Parallèlement à ceci, James est irrésistiblement attiré par les avions de la seconde guerre mondiale. Il « emmène» ses parents à tout ce que les Etats Unis comptent de meetings aériens et de musées. Et depuis qu’il est en âge de parler, il démontre à propos de ces avions des connaissances tout à fait hors de proportion avec ce qu’il a pu voir ou entendre à leur sujet.

Au sujet de l’avion Corsair particulièrement, ses connaissances sont proprement époustouflantes. Le Corsair était caractéristique par ses ailes en forme de W, et avait été rendu universellement célèbre par le feuilleton « Les têtes brûlées » de la fin des années 1970.

Dans un meeting donc, passant devant un Corsair, James dit à sa mère : « Tu vois maman, sur cet avion, les pneus se dégonflaient tout le temps… »  Le petit James Leininger est extrêmement bien informé ; car si ce détail est fort peu connu, il est néanmoins parfaitement exact : sur ces avions particulièrement lourds, les pneus supportaient mal les chocs dû aux appontages, et les mécaniciens étaient obligés de les regonfler après chaque mission.

 


Visite aux armées

Devant la cohérence des propos de James et la persistance de ses cauchemars, le psychiatre propose à ses parents de prendre rendez-vous avec le Ministère des Armées, afin d’accéder – si possible – aux archives militaires. Le but : démonter les fondements de l’impossible histoire racontée par James, et créer une réaction salutaire, censée débarrasser l’enfant de ses cauchemars. Ce qui fut accepté par les parents, et par le Ministère…

Le jour tant attendu arriva enfin, et les archives purent être consultées.

A la date du 3 mars 1945, pendant la guerre du Pacifique, un porte-avion, le « Natoma Bay » croisait au large des cotes japonaises. Ce jour-là, une escadrille de 20 Corsairs avait effectivement décollé, et seuls 19 étaient rentrés ; le dernier avion ne revint jamais.

Les détails de l’opération s’étalaient devant le psychiatre et les parents de James médusés, car la totalité de l’histoire racontée par James se révélait parfaitement exacte.

Mais les choses ne s’arrêtaient pas là…
Les archives donnaient le nom du pilote porté disparu : le lieutenant James Huston Junior.  Dans les renseignements familiaux, on trouva alors que le père de ce pilote se prénommait lui-même James…  La signature « James 3rd » de James Leininger sur ses dessins prenait tout à coup  un sens tout particulier…

Et les surprises n’étaient toujours pas terminées…
Car James Huston Junior avait une sœur, Anne, qui était toujours en vie ! Elle avait 84 ans…  Contactée, elle accepta de recevoir le jeune James. A l’issue de leur entretien, la vieille dame extrêmement émue déclara : « Ce petit garçon ne peut être que mon frère, il connait des détails de ma jeunesse que même mes parents n’ont jamais su… »

James Leininger et sa « sœur » Anne, la sœur de James Huston Junior

James et ses parents rencontrèrent également quelques-uns des anciens pilotes survivants ; ils obtinrent de nombreux renseignements sur le crash de l’avion de James Huston Junior, de même que sur l’endroit où l’avion s’était abimé en mer.

James fut très attristé de voir que ses amis étaient aussi vieux… Il se rappelait d’eux quand ils avaient 20 ans.

A la suite de tout ceci, les Leininger firent le long voyage jusqu’au Japon, où ils allèrent déposer un bouquet de fleurs en mer, à l’endroit où leur fils avait disparu 50 ans plus tôt.  L’horreur des cauchemars de James s’atténua petit à petit ; il se réveillait en sanglotant doucement.  Les cauchemars disparurent vers l’âge de 8 ans.


Epilogue

Quelques temps plus tard, alors que les choses s’étaient enfin apaisées, James déclara à ses parents : « Vous êtes de bons parents, j’ai bien fait de vous choisir… »

M. et Mme Leininger crurent que le sol s’ouvrait à nouveau sous leur pieds, mais déjà James continuait : « Vous étiez tranquillement assis sur une plage, un soir, auprès d’un petit restaurant, et je m’étais dit que vous feriez de bons parents pour moi. Je ne m’étais pas trompé… »

Ils n’eurent aucun mal à situer le moment dont parlait James… Ils étaient alors en voyage pour leur anniversaire de mariage ; le petit restaurant était celui où ils venaient de diner ; et c’était précisément le soir où Mme Leininger avait dit à son mari : « Nous sommes bien ensemble, il serait peut-être bon à présent de penser à fonder une vraie famille… »

5 semaines plus tard, Mme Leininger tombait enceinte de James.

2 réponses sur “James Leininger”

  1. Bonsoir Roland,
    Je tenais à vous remercier.
    Ma joie est immense d avoir partagé ce moment avec vous.
    Je suis remplie de gratitude et tenais à vous dire que je me sens apaisée .
    J ai trouvé en vous un phare. J avais peur et je ne comprenais pas …
    Je vais m employer à lire les ouvrages suggérés et vous ferais signe lors de mon passage dans votre secteur.
    MERCI MERCI ! Belle soirée à vous et au plaisir de vous rencontrez:
    Alexandra

    1. Bonjour Alexandra, je vous remercie de ce commentaire si élogieux mais je ne suis qu’un outil dans les mains de Ceux qui vous aident, même si je suis ravi pour vous que l’outil ait pu faire son travail… Bien à vous, Roland

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